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Le repas de la Sainte-Barbe était pour nous l'événement de l'année !

Le matin, nous partions vendre les calendriers et les libations offertes par nos clients étaient rarement refusées, ce qui amenait certains d'entre-nous dans un état d'ébriété latent au moment du repas.

Celui-ci se faisait alternativement dans les trois cafés du village, le menu étant composé démocratiquement dans ma classe où je n'avais pas le droit de vote. J'écrivais au tableau les propositions des sapeurs et ils votaient selon leur préférence : hors d'œuvre, entrée, plat de résistance et légumes, fromages et dessert.

Une fois seulement, il y eut problème. Que manger, lièvre ou sanglier ? Sept voix pour le lièvre, sept voix pour le sanglier et le scrutin à un seul tour. Je proposais donc de manger les deux, en commençant par le lièvre, son goût étant moins prononcé. Approbation sans réserve si ce n'est que, comme il y avait un plat de plus, il fallait aussi augmenter le lubrifiant et commander quelques bouteilles supplémentaires. Ce qui fut fait et amena la consommation à deux bouteilles de Côtes du Rhône par sapeur ce qui était, contrairement aux apparences, fort raisonnable, car le repas durait jusqu'à sept à huit heures avant de manger la soupe à l'oignon pour dégraisser les dents.

Que de bons moments avons-nous passés ensemble ! Nous avions un invité, le maire, qui tenait plus qu'honorablement sa place à table contrairement à Julot qui, ayant chargé un peu trop le matin, s'endormait malgré le bruit aux asperges et se réveillait au fromage. Il y en avait deux autres qui avaient un passage un peu pénible où ils se cherchaient des cognes. Ce n'était qu'un court instant où ils avaient le vin mauvais. Ils buvaient un verre de plus et retrouvaient le calme.

Tout le monde était le lendemain au travail et ce lundi était pour mes copains le jour le plus long de l'année !

Pierre Roche
Chef de corps des pompiers de Laissey (1956 - ????)

Impossible pour la fanfare L'Amicale de Laissey, fondée en 1905 par l'industriel Élisée Bost, de ne pas y participer ! Le 15 février 1982, elle joue Souvenir de Nambsheim de Joseph Graff. Cette interprétation de haut vol ne saurait être complète sans les incontournables canards !

Que de noms cités par l'animateur, parfois bien écorchés (son maire, Henri "Scintiller" ou lieu de Sainthillier...), mais qui rappellerons à certains beaucoup de souvenirs. On note également les difficultés naissantes du village à faire face au vieillissement de sa population et à attirer de jeunes couples.

La forge d'une pince était réalisée en deux ou trois opérations successives :

Désormais filiale du groupe Facom, appartenant au groupe américain Stanley Black & Decker, l'ensemble du processus de fabrication d'une pince y a été filmé en 2011 dans le cadre d'une vidéo promotionnelle.

En l'occurrence, le thème de ce 22 janvier 2011 était la disparition des petits cafés à la campagne et leur obligation de se diversifier dans des activités annexes pour survivre. Et, quoi de mieux que le café multiservices Laissey-vous tenter pour illustrer ce sujet !

On y retrouve quelques visages bien connus du village, dont certains ont malheureusement disparus depuis le tournage de cette séquence.

A la fin de l'année 2011, d'importants travaux de rénovation furent réalisés :

Rediffusé au mois de février 2020, on découvre dans ce court extrait des vues aériennes de Laissey, notamment du barrage de l'écluse n° 44. Mais, également de ses environs avec les villages de Ougney-les-Champs, Douvot et Vaire-le-Grand.

Entre Besançon et Belfort, un voyage à la découverte des trésors de la Franche-Comté.

Du Doubs aux plateaux du Jura, la Franche-Comté – territoire français seulement depuis 1678 – étend ses splendides paysages, alternance de prairies verdoyantes, de forêts et de roches jurassiques.

Ses édifices valent eux aussi le détour, entre les citadelles érigées par Vauban, les châteaux de la Renaissance ou le monumental Lion de Belfort, œuvre du sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi. L'animal, présent sur les armoiries de Franche-Comté, se retrouve un peu partout – depuis les noms de courses cyclistes locales jusque sur le logo de Peugeot, longtemps premier employeur de la région.

Rencontres avec un couple de brocanteurs, une accompagnatrice équestre et deux blogueuses qui font découvrir les trésors cachés de leur région.

Les journalistes ont suivi les pompiers de Besançon en intervention le long du Doubs, près de l'écluse d'Aigremont entre Deluz et Laissey, au secours d'un automobiliste en difficulté.

Elle fût profondément remaniée par l'abbé Bailot dans les années 1930 afin d'offrir un lieu de culte digne de ce nom aux habitants de Laissey, l'édifice existant étant une salle des fêtes aménagée chaque dimanche plutôt qu'une véritable chapelle.

Les vitraux, les tables de communion, les bancs, les chaires et le chemin de croix furent récupérés de l'église de Villedieu-le-Camp abandonnée lorsque ledit village fût rayé de la carte en 1926 pour permettre l'extension du camp militaire du Valdahon.

Avec de très belles images par drone de la Vallée du Doubs, de la véloroute EuroVelo 6 - Atlantique-Mer Noire et des villages de Laissey et Ougney-Douvot.

Pour rappel, ce barrage est bien situé sur la commune de Laissey et non pas de Deluz comme certains persistent à le croire ou le faire croire...